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Talitha Koumi: Nous mettons un visage sur les victimes

Elles vivent à plus de 13 000 km du Canada et elles existent vraiment ! La devise de Talitha Koumi étant de sauver les victimes du trafic sexuel une image à la fois, cet article veut donc vous présenter quelques-unes des victimes que quelques-unes des victimes que nous avons rencontré lors de notre photo-reportage.

Anis

Anis

Cette jeune mère de 30 ans environ n’est plus une victime du trafic sexuel. Néanmoins, ses années passées dans les bordels l’ont laissé avec le VIH.

At the time, there was no systematic screening. This young woman has therefore contaminated her children and her husband.

À l’époque, il n’y avait pas de dépistage systématique. Cette jeune femme a donc contaminé ses enfants et son mari.

Elle suit un traitement de trithérapie, elle, ainsi que son mari.

Qu’est-ce qui amène une jeune femme dans la prostitution ? Chez toutes les victimes que nous avons interrogé, la réponse est la même: L’extrême

A young prostitutepauvreté et aucune autre solution à l’horizon.

Il faut savoir qu’en Indonésie, il n’y a pas de filet social comme ici au Canada. Quand quelqu’un ne travaille pas, il n’a d’argent ni pour s’habiller, ni pour manger. La prostitution

devient donc malheureusement le seul moyen de survie à la disposition des familles du district d’Indramayu.

Au centre de la photo, entourée de la famille élargie qui dépend d’elle, nous retrouvons Devi.

Elle a commencé à être exploité à l’âge de 11 ans. Au moment de l’interview, elle venait de faire une fausse couche à 7 mois de grossesse, seule à la maison.

Grâce à Talitha Koumi, entre autre, Devi peut envisager dorénavant de monter un petit commerce à la maison afin de ne pas retourner à la prostitution.

La pression sociale, culturelle et familiale, est ce qui tient fermement ces jeunes femmes sous le joug des proxénètes. En Indonésie, pas besoin de violence pour retenir les femmes dans l’esclavage du trafic sexuel. La pression de la famille qui dépend entièrement du salaire de la jeune victime est amplement suffisant pour que celle-ci continue à se vendre contre son gré.

Pour conclure, voici Dewi, une jeune maman de 17 ans qui n’a pas pu se résoudre à se faire avorter. Menacée par les trafiquants à qui elle doit de l’argent, elle ne pouvait pas à ce jours demeurer au village avec sa famille afin de prendre soin de son garçon.

Talitha Koumi est présentement en démarche avec une ONG locale afin de faciliter le retour de Dewi au village, afin qu’elle puisse s’occuper de son garçon et également retourner à l’école.

Jusqu’à maintenant, Dewi et Devi n’avaient aucun espoir de se sortir de ce monde de ténèbres, mais grâce au travail de la fondation Talitha Koumi ainsi que de ses donateurs, Devi et Dewi peuvent maintenant rêver d’un avenir meilleur loin de la prostitution.

 

Daniel Jean

Photojournaliste

Pdg de Talitha Koumi

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