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L’effet d’entraînement Talitha Koumi

L’aventure de Talitha Koumi a commencé en 2017. Mona et moi sommes alors parti pour l’île de Java en Indonésie pour y effectuer un reportage sur le trafic sexuel des jeunes filles en Indonésie. Pendant 6 ans, nous avons travaillé seuls avec le personnel de la fondation Yayasan Kusuma Bongas (Les fleurs de Bongas). Pendant tout ce temps, nous avons prié pour que d’autres joueurs se joignent à nous afin d’étendre la portée du combat incessant pour ces jeunes filles si précieuses !

Il y a environ 3 ans, nous avons eu la joie de faire la connaissance d’Alyssa, une Indonesienne partageant et notre foi et notre fardeau pour les jeunes filles du district d’Indramayu. Elle agit depuis ce temps à titre d’interprète pour nous.

 

L’an passé s’est ajouté John et Sarah, les implanteurs d’une église à Jakarta. En compagnie de quelques membres de leur église, ils nous ont accompagné à Bongas. Ils y sont ensuite retourné de leur propre intiative en novembre dernier.

 

 

 

 

 

 

 

Il y a quelques jours, notre soeur et amie Alyssa nous a fait part d’une nouvelle qui nous a réjouit énormément. Ayant entendu parler de Talitha Koumi ainsi que du voyage humanitaire effectué par John et son équipe,deux autres organismes de lutte contre la traite de personnes ( DARK BALI et UNBOUND) se sont rendu à Bongas pour y faire de la sensibilisation contre le trafic sexuel et la pornographie.

Pour soutenir financièrement Talitha Koumi, cliquez ICI.

 

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Dita: Là où le miracle rejoint la réalité

Dita: Là où le miracle rejoint la réalité !

Est-ce que ce serait possible de venir étudier au Canada ?

Tout a commencé en 2021 par une simple question que nous a posée une jeune fille lors d’un voyage humanitaire que nous effectuons à chaque année pour le compte de Talitha Koumi.

À prime abord, Mona et moi avons répondu évasivement que c’était peut-être  possible mais bien franchement, sur l’instant, on en avait aucune idée! Mais bof, à quel point une jeune fille d’un village situé sur l’île de Java allait-elle faire suite à pareille demande ? Pourtant, après quelques jours, Mona et moi nous nous sommes posés la même question: Si elle est sérieuse, jusqu’où sommes-nous prêt à aller dans cette aventure ?

De retour au Canada, j’ai vérifié sur le site d’Immigration Canada s’il était possible pour Dita de venir vivre avec nous et d’étudier au Canada et la réponse est oui. Sur le site, tout semblait très facile ( première illusion, ou désillusion !). Nous avons donc recontacté Dita afin de valider le sérieux de sa demande et à notre grande surprise, elle a répondu positivement. Nous avons donc entamer les procédures et c’est là que le cauchemar a commencé!

Pour ceux qui me lisent et sont familier avec Immigration Canada, vous serez sans doute d’accord avec moi si je vous dis que les 12 travaux d’Astérix, ce n’est absolument rien en comparaison des démarches en immigration.

Tout d’abord, il est absolument impossible de parler avec un agent d’immigration afin d’avoir de l’aide pour naviguer dans le labyrinthe des démarches. Pendant un an et demi, au cours de 2 demandes qui se sont soldées par un refus sans autre forme d’explication, nous avons été laissé à nous-même. Enfin, pas exactement parce que Dieu lui-même nous réconfortait. Ma femme et moi avons senti bien des fois que Dieu nous encourageait à persévérer mais après 2 refus, l’espoir s’amenuisait rapidement.

C’est donc le coeur lourd que nous sommes reparti pour l’Indonésie en août 2023 pour notre voyage humanitaire. Nous avions espéré jusqu’au dernier moment de ramener Dita avec nous mais malgré cela, il nous fallait quand même aller superviser sur place le travail fait par nos collaborateurs et visiter nos 30 protégées. Après le 4 jours passés dans le village, nous sommes revenu à Jakarta et avons passé quelques temps chez John, le pasteur d’une église dans la mégapole.

Ce dimanche-là, nous sommes aller à l’église internationale fréquentée par les expatrié(e)s vivant à Jakarta. Pour vous mettre dans le contexte, Jakarta est une mégapole de 33 millions d’habitants et c’est une ville très étendue. Comme je donnais une conférence sur le trafic sexuel des mineures en Indonésie, ma photo circulait sur l’écran de l’église. Un homme assis devant moi s’est alors tourné et m’a dit avec beaucoup d’insistance que je devais le rencontrer après la célébration.

C’est extrêmement important pour toi, a-t-il insisté !

Statistiquement, la suite du récit est humainement impossible !

Je croyais alors avoir affaire à un donateur potentiel ( nous dépendons, en effet , des dons) mais lorsque nous nous sommes mis à discuter après la célébration, j’ai rapidement été surpris par la teneur des questions. L’homme se montrait très intrusif et posait des questions qui, ma  fois, semblaient dépasser les limites de ce qu’un simple donateur demanderait mais bon prince, j’ai répondu à toutes ses questions jusqu’au moment où il a fait mention de Dita…

Très surpris, je lui ai demandé comment il connaissait Dita. Celui-ci m’a alors révélé qu’en réalité , il était agent d’immigration à l’ambassade du Canada et que c’était nul autre que lui qui avait refusé deux fois plutôt qu’une la demande de visa. Les mots me manquent pour exprimer le degré de stupéfaction que Mona et moi avons ressenti. Pareille rencontre relève à n’en pas douter d’un miracle et nous avons pu voir Dieu agir de façon tellement puissante !

Cet homme a pu nous expliquer en détails les raisons des refus et a pu nous donner de précieux conseils dans l’éventualité où nous aurions le désir de faire une troisième demande, ce que nous avons fait bien sûr. De plus, cette rencontre nous a aussi réconcilié avec le service d’immigration car nous avons pu y constater le grand professionnalisme et le désir sincère de protéger les demandeurs de visa ou les demandeurs d’asile.

Fort de toutes ces informations, nous avons fait une demande de visa et… ON VA CHERCHER DITA L’ÉTÉ PROCHAIN !

En conclusion, ne doutez pas de l’existence de Dieu et de son amour pour vous. Il agit encore maintenant avec grande puissance mais pour voir le surnaturel,  il faut s’engager dans l’avancement du royaume de Dieu !

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METTRE UN VISAGE SUR LE MAL

Quand on pense à un proxénète, un trafiquant, un pédophile ou encore un psychopathe, on imagine souvent quelqu’un avec un visage menaçant ou terrifiant alors qu’en réalité, ces criminels ressemblent à monsieur-madame tout-le-monde.

Même chose pour une victime d’exploitation sexuelle, en d’autres mots, une prostituée.

Dans ce dernier article de la série, nous vous invitons à faire la rencontre d’un abuseur, M. Suliman, trafiquant et proxénète , que nous avons pu interroger dans un bordel du district d’Indramayu, dans la province de Java Ouest.

Bonne lecture !

METTRE UN VISAGE SUR LE MAL

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Un thé avec M. le député

Dans ce 3ème et avant-dernier article de la série réalisée lors de notre dernier reportage en Indonésie sur le sujet de la prostitution juvénile, nous avons pu nous asseoir avec un député afin d’avoir son opinion sur cette problématique.

 

3- Un thé avec m. le député

 

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Prostitution: Le point de vue du chef de police du Village de Bongas

Dans cette entrevue, vous pourrez découvrir comment le nouveau chef de police du village de Bongas perçoit la problématique du trafic sexuel dans son village et aux alentours.

Bonne lecture !

Cliquez sur le lien pour lire l’article: 2- Maryudi FR

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Mieux comprendre la prostitution: 4 entrevues

Après 3 ans d’attente, Talitha Koumi(TK) a enfin pu retourner en Indonésie afin de voir comment progresse notre lutte contre la prostitution chez les filles mineures ! Dans le cadre de son mandat, Talitha Koumi a aussi comme mission d’enquêter et de rédiger des articles avec photos afin de mieux comprendre la situation de la prostitution ainsi que de l’exposer.

Pour ce faire, Daniel Jean, photo journaliste pour Talitha Koumi a pu réaliser 4 entrevues avec des acteurs du milieu de la prostitution, tant chez les mineures que chez les femmes de plus de 18 ans.

Pendant les 4 prochaines semaines, vous êtes invité à consulter le blog de TK afin de suivre les reportages notre photojournaliste.

Cette semaine, nous discutons avec Mme Suzi Anti, directrice adjointe du service de la protection de l’enfance et de la condition féminine.

N’oubliez pas de remplir le formulaire d’inscription à notre lettre de nouvelles !

Bonne lecture !

 

Cliquez 1- Suzi Ianti entrevue(fr)  pour lire l’article.

 

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QUOI DE NEUF, ELSA?

Elsa est une jeune fille qui a joint le programme de prévention du trafic sexuel des jeunes filles de Talitha Koumi il y a de ça 4 ans maintenant.

Découvrez par vous-même la différence que Talitha Koumi peut faire dans la vie d’une jeune fille ainsi que de sa famille.

Cliquez sur QUOI DE NEUF, ELSA ? pour visionner.

Bonne écoute !

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CE N’EST PAS ILLÉGAL MAIS EST-CE MORAL ?

Bizarrement, et bien que le consensus sur la question soit acceptée à l’international, le tourisme sexuel n’est pas un crime en Indonésie puisque le crime en tant que tel n’est pas défini dans le cadre légal.

En conséquence, l’Indonésie ne connaît aucun répit pour ce qui est de l’augmentation des crimes à caractère sexuel chez les mineurs, tant fille que garçon.

Le ministère indonésien de l’autonomisation des femmes et de la protection de l’enfance (KPPPA) a enregistré une forte augmentation des cas de traite des êtres humains pendant la pandémie avec 256 victimes en 2021, contre 213 en 2020 et 111 en 2019.

L’exploitation des enfants, y compris l’utilisation de mineurs dans des activités criminelles et des travaux dangereux, est également en augmentation, avec plus de 165 cas signalés en 2021 – contre 133 en 2020 et 106 en 2019, la plupart des victimes provenant de l’ouest de Java et de l’est de Nusa. Provinces de Tenggara.

Selon les chiffres les plus récents disponibles du Global Slavery Index de l’ONG australienne Walk Free, environ 1,2 million d’Indonésiens ont été réduits en esclavage en 2016. Beaucoup ont été victimes de la traite pour le travail domestique dans leur pays et à l’étranger ou exploités dans le commerce du sexe. Environ 43 % des victimes indonésiennes de la traite seraient âgées de 14 à 17 ans.

(https://pulitzercenter.org/stories/covid-19-has-worsened-child-sex-trafficking-indonesia-including-resort-paradise-bali)

Juste en 2016, on parle de 1,2 millions d’indonésiens réduits à l’esclavage ! Depuis, la planète a été frappé par la pandémie de covid-19 et sans surprise, les plus pauvres parmi les pauvres ont été frappés encore plus durement. La pandémie et son corollaire (le fameux confinement) a privé beaucoup d’Indonésiens du peu que leur travail de misère parvenait à leur donner.

Il est très difficile de changer les moeurs d’une population et en général, en Asie du Sud-Est, on fait peu de cas de la prostitution. Lors de notre reportage en 2017, des témoins nous ont expliqué qu’elles préféraient que leurs maris aillent voir des prostituées plutôt que de prendre des maîtresses car cela les mettait moins en danger de se retrouver à la rue si jamais la maîtresse l’emportait sur la femme mariée. Il faut savoir qu’en Indonésie le statut de la femme est peu enviable et la scolarisation peu encouragée, ce qui en fait des victimes faciles à berner et très peu au courant de leurs droits.

 

Mentionnons également qu’il y a très peu de condamnations pour crime sexuel contre les enfants car sous la législation indonésienne, les auteurs de ces crimes (proxénète, trafiquant ou autre) ne seront pas poursuivi pour avoir enfreint les lois concernant trafic humain mais plutôt selon la loi de la protection de l’enfance. Ces articles de loi entraînent des peines beaucoup moins lourdes pour ceux (et ils sont très rares) qui auront le malheur de tomber entre les pattes d’officiers de justice incorruptibles.

Le problème avec notre système juridique est qu’il est difficile de prouver si de tels cas peuvent être considérés comme de la traite des êtres humains », a-t-elle déclaré, ajoutant que la définition juridique devrait également inclure le transport, l’hébergement ou la « réception » de personnes ainsi que la fraude et la coercition. .

Et elle a souligné que si les victimes sont des enfants « parfois, les auteurs ne peuvent être inculpés qu’en vertu de la loi sur la protection de l’enfance, et non de la loi contre la traite ».

(https://pulitzercenter.org/stories/covid-19-has-worsened-child-sex-trafficking-indonesia-including-resort-paradise-bali)

Chez Talitha Koumi, loin de nous décourager ces chiffres et faits ne font que renforcer notre détermination à faire partie de la lutte contre cette forme moderne d’esclavage. Grâce à nos généreux donateurs et au staff de notre partenaire sur l’île de Java, nous sauvons de précieuses jeunes filles, une par une. Nous faisons nôtre les valeurs du Seigneur Jésus pour qui la valeur d’une seule âme aurait justifiée sa mort sur la croix.

 

 

 

Talitha Koumi est un organisme de lutte contre la traite de mineurs qui dépend entièrement de donateurs. Nous ne sommes affiliés à aucune dénomination religieuse ni gouvernementale afin de préserver notre indépendance.

Cliquer pour DONNER.

 

 

 

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Courir pour affranchir ! Levée de fonds annuel de Talitha Koumi

C’est avec un grand plaisir que Talitha Koumi vous invite à sa première activité de levée de fonds annuel de son histoire. Venez vous amuser avec nous le samedi 30 avril à Granby, dans les Cantons de l’Est (ou l’Estrie).

Nous vous invitons à venir marcher ou courir 5 km, ou encore 10 km, et ainsi assurer un avenir meilleur aux jeunes filles de l’Indonésie !

Pour les détails et le formulaire d’inscription, cliquez sur COURIR

S’il reste des questions en suspend après avoir visité la page COURIR, contactez-nous et nous répondrons à toutes vos questions.

Au plaisir de vous voir en grand nombre !

Daniel Jean, photojournalists et PDG de Talitha Koumi.

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Une nouveauté à voir absolument !

Nous l’attendions depuis un bon moment mais tout s’est bien passé, grâce à notre Dieu tout-puissant !

Vous vous demandez peut-être ce que nous attendions ? Depuis quelques mois, nous avions besoin de fonds supplémentaires pour prendre 9 filles de plus sous notre aile. Mais pour ce faire, nous devions également ajouter un staff à notre équipe actuelle. Plus de personnel, plus de filles, plus d’argent !

Cette semaine, nous avons reçu d’excellentes nouvelles de l’Église Nouvelle Vie au Canada et avons donc pu aller de l’avant avec ce projet.

Maintenant, vous pensez peut-être : si Talitha Koumi a les fonds pour ces 9 nouvelles filles, pourquoi devrais-je devenir une marraine ou un parrain? Très simple. Quand quelqu’un s’engage auprès d’une fille, cela libère de l’argent pour qu’on puisse prendre une fille de plus et l’envoyer à l’école.

N’oubliez pas qu’il y a au moins 90 000 filles déjà prises dans des réseaux de prostitution et que celles que nous gardons à l’école ne tomberont pas entre les mains de trafiquants sexuels d’enfants.

Alors, s’il vous plaît, prenez quelques minutes et cliquez sur l’onglet NOS PRÉCIEUSES FILLES dans l’écran supérieur pour rencontrer nos filles. Tout ce que vous devez savoir pour devenir sponsor est également expliqué sur cette page. Si vous avez besoin d’explications supplémentaires, remplissez simplement le formulaire de contact et nous vous répondrons.

Tu peux faire la différence ! Vas-tu OSER ?

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